
L’existence est un chant, une danse enivrante,
Un nectar divin à l’âme vibrante.
Quand la joie éclaire ton être entier,
C’est Dieu lui-même que tu viens incarner.
Mais si ton cœur s’éloigne de la lumière,
Tu te crois vide, perdu, poussière.
Ce n’est pas l’Être qui t’abandonne,
C’est un mensonge qui en toi résonne.
Cherche en toi ce souffle impur,
Ce murmure qui fissure les murs.
Le mensonge rôde, discret poison,
Il sabote l’amour, trouble ta vision.
Tu ne peux bâtir avec ce traître,
Une vie d’amour, d’élan, de maître.
Là où le cœur souffre sans raison,
S’est infiltré un mot, une illusion.
Le mensonge fuit la clarté du jour,
Rampant dans l’ombre, rejetant l’Amour.
Il parle en silence, il use de ruse,
Et fait de ton esprit sa triste méduse.
Il est le souffle noir des abîmes,
Un monde où les âmes s’estiment infimes.
Fuis ce royaume aux voiles épais,
Avant que son ombre ne t’enserre à jamais.
Car en ton cœur vit une étoile,
Une joie pure, sans masque ni toile.
Sois vrai, sois lumière, sois le feu,
Et dans ta joie, tu seras Dieu.
Riad Zein