Lorsque les individus se trouvent emportés par les flots tumultueux de la discorde, il advient souvent que la fureur s’empare des cœurs et que chacun, dans un élan pour préserver sa propre estime, se lance dans une offensive contre son semblable. Cette réaction, qu’elle émane de l’un ou l’autre, ne fait qu’exacerber la mésentente et cimenter la conviction erronée que la violence est le remède.
Il convient de méditer sur le fait que ceux qui se livrent à l’assaut sont souvent mus par un sentiment d’infériorité. Ils requièrent non pas l’opposition, mais le soutien et la compréhension. En optant pour la riposte, on s’abaisse à leur niveau et on endosse leur dénuement comme le nôtre. Une telle posture est destructrice et ne fait qu’attiser les braises du conflit.
Quelle noblesse y aurait-il à tendre la main à son prochain égaré, à lui offrir assistance et appui ? En privilégiant la compassion à l’hostilité, on peut rompre la chaîne de la violence et ouvrir la voie à la réconciliation.
Rappelons-nous que si nous n’étions pas nous-mêmes confrontés à une épreuve similaire, nous ne serions pas aussi prompts à juger notre prochain. La résolution d’un conflit repose sur l’empathie et la compréhension, sur la volonté d’apporter son aide à celui qui peine.
La colère et l’offensive ne font qu’envenimer les querelles.
Ceux qui passent à l’attaque sont en proie à la vulnérabilité et appellent à l’aide.
Apporter son concours et sa compréhension s’avère plus constructif que de contre-attaquer.
L’empathie et la bienveillance sont les clefs qui déverrouillent les portes des dissensions.
En embrassant une attitude empreinte de positivité et de bienveillance, nous avons le pouvoir de métamorphoser les conflits en occasions de développement et d’union fraternelle.
Riad Zein