
Lorsque s’évanouit une croyance obstinée,
S’efface un jugement, une chaîne brisée.
L’émotion, naguère ardente sentinelle,
S’éteint doucement, libérant l’étincelle.
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L’énergie, jadis prisonnière en silence,
S’écoule à nouveau dans sa danse immense,
Et les maux sculptés par l’ancien carcan
S’effacent sous le souffle de l’instant.
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Les souffrances du corps ne sont que les ombres
De pensées figées dans des abîmes sombres.
Soigner sans briser ces dogmes intérieurs
C’est peindre la nuit sans changer ses couleurs.
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La guérison s’épanouit dans le détachement,
Des liens tissés de songes, fragiles fondements.
On n’aime pas un être, mais l’image projetée,
Un reflet façonné par l’esprit enchanté.
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Quand les croyances s’effacent, les chaînes se rompent,
Et dans l’expérience, les faiblesses se trompent.
Tout se transfigure quand l’esprit s’épure,
Et le monde guéri dévoile ses parures.
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Prendre soin de soi, c’est délier son regard,
Renonçant au subjectif qui trace un brouillard.
L’intelligence divine éclaire le chemin,
Dénuée de jugement, en harmonie sans fin.
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En laissant au Divin le champ de s’exprimer,
L’amour devient un fleuve à l’âme éveillée.
Dans la simplicité naît la plénitude,
Un chant vibrant, sans effort, en quiétude.
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Comment vivre sans la lumière du Divin,
Cette étoile en nous, ce souffle souverain ?
Abandonne tes masques, laisse-toi guider,
Car l’amour infini est ton véritable foyer.
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Les croyances, telles des ombres sur l’étang,
Voilent ta splendeur, éloignent l’instant.
En cédant au jugement, l’âme s’obscurcit,
Un pacte silencieux avec des nuits sans merci.
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Même au milieu du tumulte, l'amour chuchote,
Une étoile fidèle qui jamais ne s'éteint.
Et peu à peu, par l’harmonie retrouvée,
Le monde du Ciel s’ouvre à l’âme apaisée.
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Laisse la Divinité en toi te chuchoter,
Et les chaînes de l’attachement se délier.
Accueille la vie, embrasse sa lumière,
Car en toi réside un amour universel, sincère.
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Riad Zein