
Dans un monde de brumes et de songes flottants,
Ombre incertaine aux reflets vacillants,
Le réel s’efface en mirage éphémère,
Tissé de nos mains, illusion sans fin.
Les luttes s’éteignent, les chaînes se brisent,
Non par combat, mais par grâce exquise.
Rêveurs d’un songe que l’on croyait dur,
Nous nous éveillons, l’âme plus pure.
Théâtre éthéré sans murs ni parois,
Ce monde n’est rien qu’un souffle sans voix.
Les masques s’effondrent, le vide s’éclaire,
Seul l’Amour demeure, éclat de lumière.
Si la souffrance enlace nos pas,
À cet univers qui ne nous retient pas,
Laissons-la fondre en l’instant naissant,
Pour que jaillisse l’Éternel présent.
Riad Zein
Merci merci merci :)