
Tu ne crées qu’avec la Conscience,
Divine flamme en ton silence.
Cherche-la, non dans la tête,
Mais dans l’être, où tout s’apprête.
Le corps fut né de l’Amour pur,
Mais l’esprit l’enferme en murs.
Ce n’est point lui qui se restreint,
C’est ton regard, c’est ton chemin.
Juge-le, il se brise, il pleure.
Aime-le, il s’ouvre, il demeure.
Le jugement rompt l’unité,
Et voile la réalité.
La paix ne vit qu’au-delà
Des idées nées sans foi.
Tout ce qui trouble ou contraint
N’a pas l’Amour pour vrai chemin.
Le corps est porte et résonance,
Le mental, simple apparence.
Par lui tu t’attaches aux chaînes,
Par le corps, tu quittes la peine.
Le monde est l’argile offerte
Pour façonner l’œuvre discrète.
Ton corps, temple du divin,
Doit renaître au creux du matin.
Quand il s’unit à la Présence,
Il retrouve sa puissance,
Et s’élance, libre, vibrant,
Dans l’Amour, infiniment.
Riad Zein