Prisonnier d'un labyrinthe de doutes,
Le poids du monde sur mes épaules courbées,
Je navigue à vue, dans une mer de boue,
Emprisonné par les fantômes de mes fautes.
Un spectre me hante, nuit et jour,
Chuchotant des mensonges à mon oreille sourde.
Chaque échec, chaque larme, chaque tourment,
Me renvoient l'image d'un coupable assuré.
Mais dans les profondeurs de mon âme,
Un cri silencieux implore la lumière.
Je cherche un chemin, une porte secrète,
Pour échapper à cette nuit interminable.
Le pardon, un mirage dans le désert,
Ou une oasis où étancher ma soif ?
Je tends la main, hésitant, incertain,
Vers un futur où la paix pourrait régner.
Riad Zein