La première émotion
- Riad Zein
- 16 juin 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 juin

La première séparation d’avec Dieu a provoqué un choc terrible qui a figé l’âme et engendré un traumatisme que tu cherches encore à guérir. C’est un véritable processus de deuil : le tout premier deuil de ta vie.
En vérité, ce choc s’est produit dès l’instant initial de la création. Depuis, il se rejoue en boucle, comme un film que tu visionnes sans cesse. À chaque visionnage, tu en proposes une nouvelle interprétation, tu modifies le scénario pour qu’il corresponde à ta compréhension du moment. Mais c’est toujours le même film, la même pièce de théâtre.
Tu passes constamment du déni à l’acceptation. D’abord, tu refuses d’admettre la réalité, puis, après une lutte intérieure acharnée, tu finis par l’accepter. Une fois ce cycle terminé, il recommence, encore et encore, sous d’autres formes mais toujours avec le même fond, le même synopsis.
Cette répétition est la résonance de la première émotion : le choc de la non-identification à Dieu, ou de l’identification à ce qui n’est pas l’Amour.
Tout ce que tu subis dans ta vie est un écho de ce premier choc, parfois appelé le « big bang ». Tout ce que tu fais vise, consciemment ou non, à traverser ce deuil, à retrouver l’état d’avant le traumatisme. C’est pourquoi tu as l’impression de ne rien maîtriser dans ta vie.
Mais cette résonance est illusoire. La séparation n’a jamais eu lieu. Elle n’est qu’une idée passagère que tu as prise pour une vérité. Tes émotions sont la clé pour revenir à la Source.
Ne juge plus tes émotions, qu’elles soient positives ou négatives, sinon tu resteras enfermé dans le monde de la dualité — du bien et du mal. À chaque fois qu’une émotion dérangeante surgit, demande à la part divine en toi de la transmuter, selon ton système de croyances : par l’intégration, le pardon, l’acceptation, ou toute autre voie intérieure.
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