Tu es devant deux scénarios à la fois, l’un est mental, l’autre est réel que tu ne peux appréhender que par le cœur. Ton problème, c’est que tu regardes les deux scénarios par le même œil, celui de la réalité du mental. Ainsi, il est évident que tu ne vois pas venir la réalité du cœur, alors tu déprimes. L’ego te dit que c’est la fin du monde, preuve à l'appui ! Le cœur te dit de ne pas t’inquiéter, qu'il ne t’arrivera rien. Mais tu ne peux pas voir de quoi il parle puisque tu es dans l’ego. Tant que tu saisis les paroles du cœur par le mental, tu ne peux pas être en paix, car cela reste une promesse conceptuelle sans fondement. Au mieux, tu seras apaisé pendant un moment, le temps que tu te remettes à réfléchir.
Il est impossible de trouver cette réalité par la réflexion. Si la vérité ne te paraît pas d’une façon spontanée et évidente, sans passer par le mental, tu ne peux pas trouver la paix. Plus tu cherches une solution à l’extérieur, plus ta peur va augmenter, car la logique de ce monde est la destruction. Ce monde est trompeur, tu peux vivre des milliers d’années et passer ton temps à corriger tes erreurs pour avoir un monde meilleur, mais il restera toujours quelque chose à améliorer afin de vivre dans la paix. En vérité, en corrigeant tes erreurs, tu changes seulement leur forme.
Seul un pardon sincère corrige l’erreur qui n’est rien d’autre qu’un jugement. C’est le pardon qui te sort du mental et te ramène à la réalité du monde de l’Amour. Donc, au lieu de chercher une solution conçue par le mental pour sortir d’une situation hostile, pratique le pardon à chaque fois que tu ressens la peur ou que le doute t’envahit. Le pardon te dit : renonce à tes jugements et tu ne te sentiras plus coupable. Alors, le mental perd ra sa fonction, puisque tu n’auras plus de problème et ce monde que tu vois se désintégrera. C’est ton sentiment de culpabilité qui te fait souffrir et appelle le bourreau pour t’apaiser. Ces bourreaux sont la personnification de ton juge intérieur. Quand tu te pardonneras, ce scénario disparaîtra pour toujours, parce qu’il perdra son sens.
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