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Le retour du maître



Ta présence est ton meilleur médecin. Si tu observes ton corps de plus près, tu remarqueras qu’il s’exprime en permanence : palpitations, bourdonnements, tensions, douleurs et malaises. Ton attention n’est pas toujours focalisée sur lui. La douleur, qui est une alarme, reste en dehors de ton champ de conscience et le dysfonctionnement s’aggrave.


Ton corps est partiellement abandonné, car tu refuses d’assister à la douleur. C’est une forme de déni. La souffrance est un indicateur qui crie afin que tu reviennes à toi. Elle est l’indice de l’éloignement de ton enfant intérieur. Un enfant a besoin de l’adulte pour qu’il aille mieux quand il est malade.


Quand tu trouves que tu crains la souffrance, comprends que ce n’est pas l’adulte qui est aux commandes, mais un personnage immature qui s’empare de ton rôle. Il est nécessaire de savoir qui gère ta vie. Tu es celui qui est présent ici et maintenant.


Lorsque tu as l’impression d’être perdu, tu es identifié à un personnage fictif qui régit ta vie. Tu auras besoin de reprendre ta place. Sache que ce n’est pas toi qui souffres, mais certains personnages auxquels tu t’identifies.


Tu ne peux pas souffrir quand tu es toi-même, car la souffrance est une supposition du mental qui crée ces personnages. Lorsque tu es dans le présent, tu es dans l’harmonie. En vérité, tu n’as pas à résoudre tes problèmes pour la simple raison que tu n’en as pas.


Tu es au milieu d’une scène théâtrale que tu prends pour la réalité et tu t’impliques comme si elle était vraie. Avec un peu de recul, tu feras la différence entre toi et ces personnages qui jouent. Tu prends leurs problèmes et leur souffrance à cœur comme si c’était une réalité.


L’identité de soi est en dehors de cette scène. C’est un sentiment indicible d’amour et de paix. Tu la retrouveras quand tu ne croiras plus à ces acteurs qui se font passer pour toi, quand tu ne joueras plus de rôle, quand tu ne chercheras plus à faire le bien ou le mal.


Tu es de nature divine au-delà de cette parodie. La base de toute confusion est la croyance en l’existence du mal et le combat à mener pour faire triompher le bien. Il serait ridicule de baser la vie sur cette notion.


Dès que tu réaliseras que le mal n’existe pas, toutes tes illusions se dissoudront et tu retrouveras ta véritable identité. Tant que tu crois qu’il y en a un qui a raison et que l’autre a tort, tu perpétueras l’illusion.


Quand tu es présent à ta vie, les personnages, qui sont animés par une partie de ton esprit, reconnaîtront le maître et céderont volontairement le commandement. Cette énergie qui les anime réintégrera l’énergie neutre qui t’anime. D’où l’importance de rester dans la neutralité pour sortir du rêve.


Tu es le maître, le rêve court à sa fin, tu ne peux plus croire au mensonge. La vibration de non-amour t’indispose et tu la lâcheras en douceur, prenant conscience que ce n’est qu’un attachement au bien en supposant que le mal existe. Lorsque tu lâcheras cette idée, tu abandonneras tout attachement parce que la peur disparaîtra.




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