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Riad Zein
15 mai 2025
In News
La croyance comme limite à la liberté
Il est courant de penser que les croyances façonnent notre identité, qu’elles nous guident et nous donnent un sens. Pourtant, une réflexion plus profonde révèle que les croyances, loin d’être des fondations solides, peuvent être des chaînes invisibles. Toute croyance naît d’un attachement — à une idée, une émotion, une appartenance — et cet attachement, bien que rassurant, engendre des limitations. Ainsi, se libérer des croyances, c’est se libérer de toute forme de conditionnement mental. C’est retrouver une clarté d’esprit, une liberté essentielle.
I. L’origine affective de la croyance : l’attachement
La croyance n’est jamais neutre. Elle ne naît pas d’un raisonnement purement logique, mais d’un besoin émotionnel. Nous adhérons à certaines idées parce qu’elles nous rassurent, car elles confortent une image de nous-mêmes ou du monde. L’enfant croit ce que lui disent ses parents, non parce qu’il l’a vérifié, mais parce qu’il leur est affectivement lié. L’adulte fait de même, souvent inconsciemment, avec sa culture, sa religion, son système politique.
L’attachement, dans ce contexte, est un lien émotionnel qui empêche la remise en question. Il rend la croyance rigide. Ce n’est plus une hypothèse, mais une vérité personnelle que l’on défendra parfois jusqu’à l’absurde, voire jusqu’à la violence.
II. La croyance comme limitation de la perception
Une fois installée, la croyance devient un filtre. Elle sélectionne ce que nous voulons voir, et rejette ce qui la contredit. Elle simplifie la complexité du réel pour nous rendre le monde plus confortable, plus cohérent — mais à quel prix ? Celui de l’ouverture, de la lucidité, de la liberté.
Par exemple, croire en la supériorité de sa culture ou de sa vision du monde empêche de comprendre celles des autres. Croire que l’on est défini par son passé empêche de se réinventer. La croyance réduit le champ du possible. Elle fige le vivant.
III. Se libérer des croyances : une ouverture à l’intelligence vivante
La liberté intérieure ne consiste pas à remplacer une croyance par une autre plus “juste”. Elle réside dans la capacité à voir sans croire. À observer sans conclure. Cela ne signifie pas devenir cynique ou relativiste, mais cultiver une attention lucide et souple.
Se libérer des croyances, ce n’est pas devenir vide ; c’est devenir disponible. C’est laisser place à une forme d’intelligence vivante, qui perçoit les choses telles qu’elles sont, sans les enfermer dans des catégories mentales.
Conclusion
La croyance est le produit de l’attachement, et l’attachement engendre la peur de perdre, la résistance au changement, la souffrance. Tant que nous sommes attachés à nos croyances, nous sommes prisonniers de nous-mêmes. En dépassant ces attachements, non pas par rejet, mais par compréhension, nous accédons à une liberté essentielle : celle d’être en relation directe avec la réalité, sans voile, sans crainte, sans limitation.
Riad Zein
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Riad Zein
14 mai 2025
In News
Et si nos douleurs physiques étaient parfois les messagères silencieuses de nos émotions refoulées ? L’idée selon laquelle les problèmes psychologiques ne sont pas confinés à l’esprit mais s’impriment dans le corps gagne aujourd’hui en reconnaissance, tant dans les approches thérapeutiques modernes que dans les traditions de sagesse anciennes. Chaque émotion serait alors porteuse d’une énergie, et cette énergie, lorsqu’elle n’est pas exprimée ou intégrée, peut se figer, créant des tensions ou des déséquilibres dans notre organisme.
Les émotions : des vibrations énergétiques dans le corps
Chaque émotion – agréable ou désagréable – génère une forme d’énergie ressentie physiquement : une chaleur, une crispation, une lourdeur, un rythme cardiaque qui s’accélère. Cette manifestation corporelle est une réponse naturelle. Mais lorsque des émotions fortes sont répétées, niées ou refoulées, elles peuvent laisser une empreinte durable. Cette énergie "cristallisée" perturbe alors la circulation fluide de notre vitalité.
Quelques exemples de cette somatisation :
• Tensions musculaires chroniques : Le stress s'accumule souvent dans les épaules, la nuque ou le dos.
• Troubles digestifs : Le ventre, généralement qualifié de "deuxième cerveau", est extrêmement sensible aux émotions.
• Maux de tête ou migraines : La surcharge mentale ou émotionnelle peut s’exprimer par la douleur.
• Fatigue persistante : Un état émotionnel négatif prolongé peut littéralement drainer notre énergie.
• Posture altérée : La tristesse ou la honte peuvent inconsciemment nous pousser à nous replier sur nous-mêmes.
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Le refoulement émotionnel : un mécanisme à double tranchant
Lorsque nous jugeons une émotion comme inappropriée, trop intense, ou simplement dérangeante, nous pouvons la refouler inconsciemment. Mais cette émotion ne disparaît pas. Elle reste logée dans le corps, comme une tension latente. Sur le plan énergétique, elle agit en profondeur : elle bloque, freine, dérègle.
Cette tension chronique peut se traduire par :
• des douleurs physiques persistantes,
• des troubles fonctionnels inexpliqués,
• une fragilisation du système immunitaire,
• voire le développement de maladies chroniques.
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L’écoute corporelle et le pardon : un chemin de guérison
Face à ce constat, une question se pose : comment libérer ces tensions émotionnelles figées dans le corps ? La réponse pourrait bien résider dans l’acceptation consciente, mais aussi dans la libération par le pardon.
C’est ici que le principe du Ho’oponopono prend tout son sens. Cette pratique ancestrale hawaïenne repose sur une reconnaissance profonde de sa part de responsabilité face à ce qui se manifeste – que ce soit une douleur, une émotion ou une situation difficile. En répétant intérieurement les mots :"Désolé. Pardon. Merci. Je t’aime.", on initie un processus de nettoyage intérieur. Il ne s’agit pas d’un pardon moral ou tourné vers l’autre, mais d’un acte de pacification intérieure, qui permet à l’énergie bloquée de se libérer.
L’attention transforme, la présence libère
Plutôt que de résister à nos émotions ou de les juger, il s’agit de les accueillir pleinement, dans leur dimension corporelle, en les enveloppant d’une intention de réconciliation.
Quelques principes clés :
• L’acceptation libère la tension : Ce que l’on refoule s’enracine, ce que l’on accueille peut s’évacuer.
• Le pardon rétablit la paix : Ho’oponopono nous enseigne que la guérison vient d’un retour à l’harmonie intérieure.
• L’attention transforme : En posant notre conscience sur la sensation physique de l’émotion, on permet à l’énergie de se remettre en mouvement.
• Le corps devient un allié : Il ne s’agit pas de “penser” l’émotion mais de la ressentir, de lui laisser de l’espace.
• La présence apaise : Lorsqu’on ne fuit plus la sensation, l’émotion n’a plus besoin de crier pour être entendue.
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Conclusion : écouter, accueillir, pardonner, libérer
Notre corps ne ment jamais. Il est le témoin fidèle de notre histoire émotionnelle, y compris de ce que nous n’avons pas su ou pu exprimer. Plutôt que de le considérer comme un simple réceptacle passif, il est temps de le reconnaître comme une porte d’accès à la guérison.
En apprenant à écouter nos douleurs, nos tensions, nos sensations, en y apportant l’acceptation et le pardon, nous ne faisons pas que soulager nos maux : nous reconnectons avec nous-mêmes. Et dans cette reconnexion profonde, se trouve souvent la transformation que l’on cherchait ailleurs.
Riad Zein
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Riad Zein
12 mai 2025
In Discussions générales
La perception humaine du temps et de la réalité est largement façonnée par l’intellect, qui découpe, catégorise, analyse. Cette approche dualiste oppose sujet et objet, bien et mal, passé et futur, soi et les autres. Elle repose sur des constructions mentales, des croyances acquises, des conditionnements culturels et personnels. Dans cette logique, la réalité est fragmentée et l’individu se perçoit comme séparé du tout, enfermé dans une linéarité temporelle où le passé détermine le présent et l’avenir est source d’angoisse ou d’espoir.
À mesure que l’on chemine intérieurement, un basculement peut s’opérer : on passe d’une compréhension mentale à une perception directe, sensorielle, intuitive – une ouverture du cœur. Ici, la réalité n’est plus perçue comme une suite d’événements contrôlables ou analysables, mais comme une expérience immédiate et vivante. Le temps cesse d’être une ligne droite pour devenir un éternel présent. Le passé et le futur perdent leur emprise, car seule l’instantanéité de l’être compte.
Dans cet espace, le sentiment devient la boussole. Non pas le sentiment réactif ou émotionnel au sens courant, mais une présence ressentie, une paix profonde, une résonance intérieure qui ne dépend de rien d’extérieur. Ce sentiment est intimement lié à l’acceptation radicale de ce qui est : les choses ne sont plus jugées, elles sont accueillies. La résistance mentale s’efface, et avec elle, la souffrance liée à l’illusion de contrôle ou de séparation.
Cette transformation implique aussi une dissolution des croyances limitantes, des récits intérieurs qui définissent qui nous pensons être : "je suis ceci", "je ne peux pas cela", "le monde est comme ça". Ces constructions mentales créent un moi figé, une identité enfermée dans le passé. Lorsque ces conditionnements se relâchent, l’être peut émerger dans sa plénitude, libre de se déployer, libre d’aimer, libre d’être.
La clé de l’éternité n’est donc pas dans un ailleurs ou un au-delà, mais dans le cœur du présent, dans cette paix silencieuse qui survient quand l’on cesse de fuir ou de vouloir saisir. C’est une libération de la dualité, une reconnexion avec l’unité profonde de l’existence.
Riad Zein
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Riad Zein
11 mai 2025
In Discussions générales
L’expérience humaine se construit dans un flux constant d’interactions avec le monde et les autres. Pourtant, notre perception de ces moments n’est jamais totalement neutre : elle est filtrée par nos croyances passées. Nos idées préconçues sur la vie, les relations ou les objets teintent le présent, faisant de ce qui est souvent le reflet de ce que nous pensions.
Cette perspective remet en question l’objectivité de notre regard. Sommes-nous vraiment des témoins impartiaux, ou bien des esprits façonnés par l’histoire personnelle que nous portons ? Chaque instant semble neuf, mais il est en réalité influencé par des récits anciens, parfois inconscients, qui orientent nos réactions.
Dans les relations humaines, par exemple, nos expériences passées influencent nos attentes. Une histoire marquée par la méfiance engendre la prudence ; des liens harmonieux inspirent la confiance. Ainsi, notre manière d’entrer en relation découle généralement de schémas antérieurs, bien plus que du moment présent lui-même.
Il en est de même pour notre rapport aux biens matériels. Nos réactions face au gain ou à la perte sont rarement spontanées : elles prennent racine dans nos conditionnements, notre éducation, nos souvenirs d’abondance ou de manque.
Dans ce contexte où passé et présent s'entremêlent, l'introspection prend toute son importance. Se questionner sur l’origine de nos jugements, reconnaître les croyances à l’œuvre dans nos interprétations, permet de distinguer le réel de nos projections.
L’auto-examen éclaire ces mécanismes et nous libère de leur emprise. Il nous ouvre à une perception plus consciente, moins dictée par le passé. Comprendre que ce que nous pensions façonne encore ce qui est, c’est faire un pas vers une lucidité plus fine — et une relation au monde plus libre et authentique.
Riad Zein
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Riad Zein
08 mai 2025
In News
Toute entreprise humaine, qu’elle soit d’ordre matériel, relationnel ou intérieur, gagne à s’ancrer dans une intention claire et délibérée. Avant d’agir, il convient de prendre un moment pour réfléchir avec lucidité à ce que l’on veut réellement atteindre. Ce travail de clarification intime constitue le socle à partir duquel nos actions prennent sens, cohérence et portée.
Lorsque nos désirs, nos valeurs et nos aspirations se cristallisent en une intention précise, celle-ci devient un repère structurant. Elle nous permet d’abord de poser un cap, de transformer des élans flous ou contradictoires en objectifs concrets, cohérents et atteignables. Ce recentrage donne une forme tangible à notre volonté et initie un mouvement ordonné, conscient, plutôt qu’une agitation dispersée.
Une intention bien formulée agit ensuite comme un levier d’énergie. Elle insuffle élan et persévérance, nourrit notre motivation, et nous rend capables de franchir les inévitables obstacles. Elle joue aussi le rôle de boussole : dans la complexité du réel, face à la pluralité des possibles, elle nous aide à discerner les choix les plus alignés avec notre trajectoire. Ainsi, elle préserve notre concentration et nous prémunit contre la dispersion.
Mais au-delà de son efficacité fonctionnelle, l’intention confère à l’action une densité existentielle. Elle relie le geste accompli à une dimension plus profonde de notre être : nos convictions, nos quêtes, notre besoin de cohérence entre ce que nous faisons et ce que nous sommes. Agir devient alors non seulement efficace, mais aussi porteur de sens, source d’accomplissement personnel.
À l’inverse, agir sans direction intérieure claire expose à la dérive. L’énergie se dilue, les efforts s’éparpillent, les décisions se prennent au gré des circonstances ou des pressions extérieures. L’absence de cap peut générer frustration, lassitude, voire un sentiment de vide lorsque les résultats ne répondent à aucune attente clairement formulée. On risque alors de confondre mouvement et progression.
Prendre le temps de formuler une intention, de l’approfondir, de la confronter à ses valeurs essentielles, n’est pas un luxe : c’est une condition nécessaire à toute démarche authentique. C’est ce geste d’alignement intérieur qui permet à l’action d’être juste, féconde et durable. La lucidité de l’intention confère à l’action une portée singulière, à la fois précise et profondément enracinée : celle de répondre à ce que nous portons de plus vrai en nous, et de traduire nos aspirations en réalité vivante.
Riad Zein
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Riad Zein
02 mai 2025
In Poèmes
Ta souffrance, ressac froid et profond,
T'engloutit, te glace, ton âme se voile.
Lutter est vain, tes forces s'épuisent,
Ton être se brise, emporté par la houle.
Mais rends-toi, respire, cesse le combat,
Laisse-la te porter, bercer tes tourments.
Son flux devient apprentissage intime,
Tes yeux s'ouvrent à une autre perspective.
Ce n'est pas l'onde qui t'engloutit vraiment,
Mais ta résistance, ton refus obstiné.
Lâche prise, accueille ce courant amer,
La mer t'embrasse, te lave, t'éclaire.
Dans cet accueil, le pardon s'épanouit enfin,
Un rivage de sable doux, la tempête s'éteint.
Douleur, tempête, raz-de-marée soudain,
Vent glacial qui mord le cœur, le désempare.
Tu voudrais fuir, t'échapper, te défaire des liens,
Mais chaque spasme te précipite plus avant.
Plus tu te débats, plus tu sombres, impuissant.
Non, ce n'est pas la mer qui te noie vraiment,
Mais la peur panique de toucher le fond.
Alors, écoute, allonge-toi sur les flots amers,
Laisse la peine te traverser, comme les marées claires.
Elle ne te détruit pas, elle t'enseigne en secret,
Mémoire vive, trace salée du passé.
Intègre-la, comme la mer boit la pluie d'été,
Sans heurt, sans colère, juste l'humide clarté.
Pardonner n'est pas oublier le naufrage amer,
Mais apprendre à naviguer sur ses planches brisées.
Faire de la blessure un cap, une étoile polaire,
Du silence lourd, un chant d'espoir apaisé.
Sans résistance, le courant t'emporte et te guide,
Ami de l'eau, ami de ton être enfin trouvé.
Le rivage du cœur se révèle, limpide,
Vaste, entier, apaisé, enfin délivré.
Riad Zein
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Riad Zein
26 avr. 2025
In Discussions générales
L’existence humaine se déploie sur une scène où chaque geste, chaque pensée, aussi fugace soit-elle, tisse une maille invisible dans la trame du réel. Rien ne se perd, rien ne se crée véritablement dans le domaine des interactions, qu’elles soient manifestes ou intérieures. Loin d’être des entités isolées flottant au gré du hasard, nos actions et nos intentions sont les semences d’une récolte inéluctable, soumises à une loi fondamentale qui régit l’univers : celle de la cause à effet. Cette dynamique, souvent dissimulée par le voile du temps et des apparences, révèle une interconnexion profonde où chaque élan, qu’il soit porteur de lumière ou d’ombre, finit par rencontrer son écho.
L’idée d’un acte gratuit apparaît ainsi comme une illusion tenace. Qu’il s’agisse d’un mot bienveillant murmuré à l’oreille d’un inconnu, d’une décision secrètement prise dans l’intimité de notre conscience, ou d’une action concrète modelant le monde extérieur. Chaque impulsion énergétique propage des ondes dont les répercussions, parfois subtiles et différées, n’en demeurent pas moins réelles. Une pensée nourrie de jalousie peut engendrer un climat intérieur de tension et de ressentiment, altérant notre perception et nos interactions. À l’inverse, une pensée empreinte de gratitude ouvre un espace de réceptivité et de bien-être. De même, un geste de générosité, même modeste, trace un sillage positif capable d’inspirer et de transformer l’environnement immédiat, voire bien au-delà.
Cette dynamique de répercussion trouve une expression saisissante dans la métaphore de l’effet boomerang. Ce que nous projetons dans le monde, consciemment ou non, tend à revenir vers nous. Un acte d’amour, dans sa nature même d’ouverture et de don, nourrit l’être qui l’émet d’une chaleur intérieure et d’un sentiment de connexion. Il crée un cercle vertueux où l’énergie positive ainsi générée attire des expériences similaires. À l’inverse, un acte motivé par la haine, l’égoïsme ou la malveillance sème les germes d’une désolation intérieure, exposant son auteur à un retour douloureux, que ce soit sous forme de remords, d’isolement ou de confrontations. La ruine qu’engendre un acte dénué d’amour n’est pas tant une punition externe qu’une conséquence intrinsèque de la disharmonie semée en soi et autour de soi.
Cependant, la clarté de ce lien causal est souvent brouillée par le jeu complexe du temps et des apparences. Les conséquences d’une action peuvent se manifester des années plus tard, sous des formes inattendues, rendant difficile la perception du lien originel. De même, l’apparente discontinuité des événements tend à masquer leur interdépendance. Nous avons tendance à isoler les faits, à les considérer comme des occurrences singulières et déconnectées, nous privant ainsi d’une vision holistique de la réalité. Cette fragmentation de la perception nous empêche de saisir le sens profond qui unit les événements, cette toile invisible de causes et d’effets qui soutient notre existence.
En conclusion, il apparaît que la notion d’acte gratuit est une chimère. Chaque pensée, chaque action, si infime soit-elle, constitue une force en mouvement dans un univers régi par la causalité. L’idée de l’effet boomerang n’est pas qu’une simple métaphore ; elle incarne un principe fondamental d’interconnexion universelle. Cultiver l’amour et la bienveillance dans nos intentions et nos actes n’est pas seulement un idéal moral : c’est une nécessité pragmatique pour faire naître un écho positif dans notre vie et dans le monde qui nous entoure. Reconnaître la subtilité et la persistance de cette loi de cause à effet, au-delà des illusions du temps et des apparences, nous invite à une responsabilité profonde et à une conscience accrue de notre impact sur la trame du vivant.
Riad Zein
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Riad Zein
25 avr. 2025
In Discussions générales
Dans nos existences, nous sommes constamment confrontés à des pressions extérieures : contraintes physiques, exigences sociales, circonstances de la vie. Il serait naturel de penser que ces éléments sont les principales causes de nos souffrances et de notre mal-être. Pourtant, une observation plus fine de la condition humaine révèle une réalité plus subtile : ce ne sont pas tant les événements eux-mêmes qui nous écrasent, mais la manière dont nous les interprétons. Autrement dit, le fardeau le plus lourd que nous portons est souvent celui de nos propres représentations mentales.
L’être humain ne perçoit pas le monde de façon brute et objective. Chaque événement, chaque situation, est automatiquement interprété à travers un filtre mental fait de croyances, de jugements, de souvenirs et de conditionnements. Ce que nous appelons « réalité » est en grande partie une construction de notre esprit.
Par exemple, un retard dans les transports peut être vécu par certains comme une contrariété mineure, tandis que pour d’autres, il devient un déclencheur d’angoisse ou de colère. Ce n’est pas l’événement en soi qui détermine l’intensité émotionnelle, mais la signification qu’on lui accorde. Ainsi, nos représentations mentales déterminent non seulement notre perception des faits, mais aussi notre manière de les vivre intérieurement.
Ce pouvoir de l’esprit peut se révéler doublement tranchant. Lorsqu’il génère des pensées négatives, des attentes irréalistes ou des idéaux inatteignables, il devient un facteur d’oppression. Le jugement sévère que l’on porte sur soi-même, la peur du regard des autres, l’obsession de la réussite ou de la conformité sont autant de fardeaux invisibles, mais bien réels.
Contrairement aux contraintes extérieures, que l’on peut parfois éviter ou modifier, les constructions mentales sont souvent plus difficiles à identifier et à déconstruire. Elles s’insinuent dans notre quotidien, influencent nos choix, sabotent notre bien-être. En ce sens, elles sont généralement plus pesantes que les réalités matérielles ou sociales, car elles emprisonnent l’individu dans une souffrance intérieure continue.
Heureusement, cette emprise n’est pas irréversible. De nombreuses traditions philosophiques et spirituelles, de la sagesse stoïcienne à la pleine conscience contemporaine, ont souligné l’importance de reprendre la maîtrise de nos pensées. Apprendre à observer nos représentations mentales sans nous y identifier permet de prendre du recul, de relativiser, et parfois, de se libérer d’un poids inutile.
Développer cette conscience de soi, c’est se donner la possibilité de choisir des interprétations plus justes, plus apaisantes, ou simplement plus libres. C’est aussi se reconnecter au réel tel qu’il est, en dehors des jugements, des peurs ou des attentes irréalistes. En ce sens, alléger le fardeau intérieur devient une démarche de libération et de mieux-être.
Ce qui nous oppresse le plus n’est souvent pas ce qui vient de l’extérieur, mais bien ce que nous créons à l’intérieur. Les représentations mentales, aussi immatérielles soient-elles, ont un poids considérable sur notre expérience du monde. Les identifier, les questionner, et parfois les dépasser, constitue une voie essentielle pour vivre avec plus de légèreté, de lucidité et de liberté.
Riad Zein
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Riad Zein
24 avr. 2025
In Discussions générales
L’amour, dans son expression la plus authentique et universelle, est souvent perçu comme une force transcendante, capable d’éclairer les zones d’ombre que sont la peur et la souffrance. Cette vision suscite une réflexion profonde et une inspiration sincère, suggérant que l’épanouissement personnel repose en grande partie sur la capacité à cultiver l’amour, pour soi-même comme pour autrui.
Les ténèbres de la vie ne seraient ainsi pas des réalités autonomes, mais plutôt le reflet d’une pensée humaine dépourvue d’amour. Cette perspective invite à revisiter notre perception des difficultés : et si les épreuves, les conflits et les souffrances n’étaient pas des fatalités imposées par le monde, mais l’expression d’un vide intérieur, là où l’amour aurait pu s’enraciner ? Il devient alors possible d’agir sur cette obscurité, en changeant notre manière de penser et en adoptant une posture fondée sur l’amour.
Dans cette même dynamique, la souffrance et la maladie prennent un nouveau visage. Plutôt que de les considérer comme des phénomènes fixes et indépendants, on peut envisager qu’elles soient intimement liées à notre état émotionnel et à notre ouverture à l’amour. Cela ne revient pas à nier les réalités biologiques, mais à reconnaître que leur influence pourrait être atténuée par la présence d’un amour sincère et profond. L’idée que le manque d’amour engendre la peur et ses multiples répercussions met en lumière la complexité de notre univers intérieur.
La peur, laissée libre de se développer, devient une source majeure de malheur. Elle isole, enferme dans des schémas mentaux négatifs, et prive l’être humain de sa liberté émotionnelle. À l’opposé, l’amour agit comme une force réparatrice : il ne se contente pas de combler un manque, il prévient l’émergence de la peur en offrant un socle de sécurité, d’acceptation et de paix. Dans cette optique, cultiver l’amour devient une réponse directe aux ravages de la peur.
En somme, l’amour véritable se révèle être un pilier essentiel pour l’équilibre mental, émotionnel et spirituel. Il agit comme une lumière chassant l’obscurité, et trace le chemin vers une vie plus harmonieuse. Ce message résonne comme un appel à nourrir l’amour sous toutes ses formes, afin de désamorcer les forces négatives et de bâtir un monde plus lumineux, empreint de bienveillance et d’humanité.
Riad Zein
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Riad Zein
21 avr. 2025
In Discussions générales
L’être humain clame son désir de paix sur Terre, multiplie les discours, les traités, les initiatives diplomatiques... Mais il oublie, ou refuse peut-être, de reconnaître une vérité fondamentale : il ne peut y avoir de paix véritable sans l’Amour — avec un grand A. Car la paix n’est pas seulement l’absence de conflit, elle est un état d’harmonie intérieure et collective, un reflet de l’unité qui lie tous les êtres au-delà des apparences.
Sur le plan spirituel, la paix ne peut s’établir sans être enracinée dans la conscience de notre interconnexion. Et cette conscience ne peut s’éveiller sans amour. L’amour est la vibration la plus haute, la force qui relie l’âme humaine au divin, qui unit les êtres entre eux dans leur essence la plus pure. Faire la paix, c’est donc avant tout se réaligner avec cette force d’amour universel, et la laisser guider nos pensées, nos paroles, nos actes.
Vouloir instaurer la paix sans cet amour, c’est comme vouloir construire un temple sans fondation spirituelle. Ce n’est qu’une façade, qui s’écroulera au moindre vent. L’amour est la loi fondamentale de l’univers, la sagesse à la base de toutes les grandes traditions spirituelles. Il ne s’agit pas ici d’un amour sentimental ou possessif, mais de l’Amour inconditionnel : celui qui accepte, qui élève, qui guérit.
Tant que l’humanité continuera à ignorer cette dimension sacrée, à contourner l’Amour au nom de la raison, du pouvoir ou de l’ordre, elle tournera en rond dans l’illusion d’une paix artificielle. Une paix durable ne se décrète pas, elle se cultive, d’abord en soi-même, puis dans le regard que l’on porte sur l’autre, et enfin dans la façon dont on habite le monde.
L’Amour est la graine, la paix est le fruit. À nous de choisir ce que nous voulons semer.
Riad Zein
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Riad Zein
18 avr. 2025
In Discussions générales
L’identité est au cœur de la condition humaine. Nous nous définissons à travers nos expériences, nos pensées et nos perceptions. Pourtant, cette définition est souvent influencée par des constructions mentales, des croyances et des cadres sociaux. Que se passerait-il si nous abandonnions toute image préconçue de nous-mêmes ? Cette idée conduit à une réflexion sur l’essence de l’être et la puissance inhérente à l’absence de limitation identitaire.
Dès l’enfance, nous façonnons une représentation de nous-mêmes à travers les interactions sociales et les expériences vécues. Cette image de soi devient un repère, un socle sur lequel s’appuie notre perception du monde. Cependant, cette identité repose sur des éléments subjectifs, généralement modelés par des influences extérieures.
Nos pensées jouent un rôle fondamental dans cette construction. Ce que nous croyons être définit notre comportement et nos choix. Si quelqu’un se considère comme incapable, il limitera ses actions en fonction de cette conviction. À l’inverse, une personne qui croit en son potentiel élargit son champ des possibles.
Ainsi, l’identité est un reflet de notre pensée. Mais cette réflexion mentale peut également être une prison, car elle nous enferme dans des cadres rigides, empêchant l’exploration d’autres dimensions de notre être.
Si l’identité est une construction mentale, que se passe-t-il lorsque nous la laissons derrière nous ? L’idée selon laquelle l’absence d’image de soi permet de devenir le Tout avec tout son pouvoir repose sur un principe essentiel : en abolissant les limites de l’égo, l’individu s’ouvre à l’infini.
Les grandes traditions philosophiques et spirituelles suggèrent souvent que l’individualité est une illusion. Dans certaines approches méditatives ou mystiques, il est recommandé de se détacher de l’identification personnelle pour atteindre un état de conscience universel. Ce détachement permettrait d’accéder à une énergie et une puissance incommensurables.
L’être humain, en se libérant des barrières mentales, pourrait alors embrasser une infinité de possibilités. L’égo, en tant que structure limitante, empêche souvent cette ouverture vers une force plus vaste. En dissolvant cette perception individuelle, on pourrait accéder à une liberté totale et une force illimitée.
Si cette idée semble séduisante, elle pose néanmoins certaines limites. L’identité, bien qu’elle puisse être une barrière, est aussi un élément structurant qui permet à l’individu de se situer et d’évoluer dans la société. La suppression totale de l’image de soi pourrait engendrer une sensation de vide ou de perte de repères.
Par ailleurs, dans un monde où les interactions humaines sont fondées sur des constructions personnelles, l’absence d’identité pourrait rendre difficile la communication et l’action concrète. L’individu pourrait se sentir en décalage avec les réalités sociales et perdre toute motivation à interagir ou à agir.
En dépit de cela, cette vision nous engage dans une quête de sens plus profonde concernant notre propre existence. Sans nécessairement abolir totalement l’image de soi, il est possible d’en prendre conscience et de l’adapter afin de ne pas rester figé dans des schémas limitants. L’équilibre entre une identité souple et une ouverture vers l’infini pourrait être la clé d’une véritable liberté.
En conclusion, l’idée selon laquelle nous sommes ce que nous pensons être met en lumière le pouvoir de la pensée dans la construction de l’identité. En dépassant cette image mentale, il serait possible d’accéder à une force illimitée, en se fondant dans le Tout. Toutefois, cette conception pose des défis et nécessite un équilibre entre identité individuelle et ouverture à l’univers.
Ainsi, cette réflexion invite chacun à interroger sa propre perception de soi et à explorer les dimensions infinies de l’existence. La véritable liberté pourrait résider dans la capacité à osciller entre la définition de soi et l’infini des possibles.
Riad Zein
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Riad Zein
12 avr. 2025
In News
L’existence est un chant, une danse enivrante,
Un nectar divin à l’âme vibrante.
Quand la joie éclaire ton être entier,
C’est Dieu lui-même que tu viens incarner.
Mais si ton cœur s’éloigne de la lumière,
Tu te crois vide, perdu, poussière.
Ce n’est pas l’Être qui t’abandonne,
C’est un mensonge qui en toi résonne.
Cherche en toi ce souffle impur,
Ce murmure qui fissure les murs.
Le mensonge rôde, discret poison,
Il sabote l’amour, trouble ta vision.
Tu ne peux bâtir avec ce traître,
Une vie d’amour, d’élan, de maître.
Là où le cœur souffre sans raison,
S’est infiltré un mot, une illusion.
Le mensonge fuit la clarté du jour,
Rampant dans l’ombre, rejetant l’Amour.
Il parle en silence, il use de ruse,
Et fait de ton esprit sa triste méduse.
Il est le souffle noir des abîmes,
Un monde où les âmes s’estiment infimes.
Fuis ce royaume aux voiles épais,
Avant que son ombre ne t’enserre à jamais.
Car en ton cœur vit une étoile,
Une joie pure, sans masque ni toile.
Sois vrai, sois lumière, sois le feu,
Et dans ta joie, tu seras Dieu.
Riad Zein
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Riad Zein
09 avr. 2025
In News
La relation entre illusion et réalité est au cœur de la spiritualité. Elle ne consiste pas à nier ou rejeter l'illusion, mais à la transmuter en l'intégrant à l'amour. Cette approche reconnaît que chaque illusion dissimule une vérité fondamentale, et c'est en accueillant cette illusion que l'on peut accéder à une réalité plus profonde. Ignorer ou négliger le monde et le corps sous prétexte de leur caractère illusoire conduit paradoxalement à un enfermement dans cette illusion.
Le monde extérieur peut être envisagé comme un reflet de notre univers intérieur. Il agit comme un miroir qui nous montre notre propre image. Pour transformer ce reflet, nous devons travailler sur l'image intérieure elle-même. Chaque phénomène ou événement dans notre vie offre une opportunité de transcender l'ego et de revenir à notre essence véritable, le Soi. Ainsi, la spiritualité devient une pratique d'intégration, où chaque moment est une chance de réconcilier notre perception limitée avec notre réalité profonde.
L'accès à cette réalité se réalise par le cœur et l'accueil. Être réaliste ne signifie pas se fier à une objectivité mentale, mais percevoir le monde à travers nos ressentis. Ces derniers, émanant du cœur, transmettent la vérité, tandis qu'un mental connecté au cœur transforme cette vérité en une perception véritable du monde, manifestation du Soi. Cet accueil sans exception, sans jugement, est impératif pour se connecter à la réalité. Chaque élément perçu mérite notre attention et notre acceptation.
Mais, [RZ1] certains obstacles empêchent cette intégration. L'interprétation et la justification des perceptions nous maintiennent dans l'illusion. Une réelle compréhension ne peut émerger qu'une fois l'intégration accomplie. Chercher à expliquer avant d'intégrer revient à s'accrocher à un réconfort illusoire. L'accueil, en revanche, agit comme une réponse authentique aux difficultés de la vie.
Ainsi, les défis de notre quotidien sont une invitation constante à l'intégration. Pour être véritablement actif, il faut commencer par accueillir, un geste qui rend nos actions justes et spontanées. Les réactions négatives telles que les plaintes ou les révoltes, bien qu'elles puissent sembler actives, sont en réalité une passivité déguisée, nous enfermant davantage dans nos croyances et brouillant notre vision. Ce que l'on pourrait percevoir comme une progression dans le rêve n'est, en fait, qu'une stagnation.
Enfin, l'accueil, acte de présence neutre et contemplation divine, est une clé essentielle dans le cheminement spirituel. En accueillant, sans l'intervention du mental, nous permettons au Divin de guérir notre perception du monde, ramenant chaque fragment perçu à la vérité ultime.
La réalité se découvre à travers l'illusion, non en la fuyant, mais en l'embrassant. Ce chemin n'est pas un rejet, mais un retour à l'essence. C'est une manière renouvelée de voir le monde, non comme un obstacle, mais comme une offrande sacrée, un espace de guérison et d'unité infinie.
Riad Zein
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Riad Zein
08 avr. 2025
In Poèmes
Il est un souffle discret, un murmure dans le silence,
qui nous rappelle que tout est un,
que la mer et la goutte ne font qu’un seul chant,
et que derrière chaque forme palpite l’infini.
Accueillir la vie sans lutte,
c’est danser même sous la pluie,
c’est dire oui à l’instant,
même s’il blesse, même s’il dérange,
car derrière le chaos frémit la lumière.
Les êtres que nous croisons sont des portails,
miroirs vivants de nos fractures et de nos forces,
des messagers parfois rugueux, parfois tendres,
qui nous ramènent à nous-mêmes,
au centre oublié de notre propre cœur.
Et vient l’heure du choix :
se replier dans l’ombre de la plainte,
ou s’élancer vers la clarté du devenir.
L’évolution est un acte de courage,
un serment silencieux que l’âme se chuchote.
Enfin, surgit la vérité douce et vaste :
nous sommes les fils d’un même tissage,
des cellules d’une même conscience,
et c’est dans cette interconnexion sacrée
que naît l’amour, que s’éveille l’esprit.
Riad Zein
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Riad Zein
08 avr. 2025
In Discussions générales
L’humanité traverse une période de bouleversements profonds, à la fois intérieurs et extérieurs. Plus que jamais, les individus cherchent à donner un sens à leur existence au-delà des conditionnements sociaux et des mécanismes de survie. Dans ce contexte, certaines prises de conscience se révèlent essentielles pour opérer une véritable transformation intérieure. Parmi elles, la reconnaissance de l’unité fondamentale de l’univers, l’acceptation de la réalité sans résistance. La valorisation des rencontres comme catalyseurs de guérison, le choix conscient de l’évolution, et la conscience de notre interconnexion se présentent comme des fondements d’un éveil spirituel authentique.
Reconnaître l’unité fondamentale de l’univers revient à percevoir que, malgré la diversité apparente des formes, tout est interrelié. Cette compréhension dépasse la simple observation scientifique pour devenir une expérience intime de communion avec le vivant. En réalisant que chaque être, chaque chose, émane d’une même source, les frontières de l’ego se dissolvent progressivement. La séparation n’est alors plus perçue comme une réalité, mais comme une illusion entretenue par la peur et l’ignorance. Cette unité retrouvée n’exclut pas la diversité, elle la transcende, révélant l’harmonie sous-jacente à toute manifestation.
Dans cette perspective, l’acceptation de la réalité sans résistance devient une pratique libératrice. Refuser ce qui est, c’est entretenir une lutte intérieure qui génère souffrance et confusion. À l’inverse, accueillir ce qui se présente, même l’inconfortable, permet de se réconcilier avec le flux naturel de la vie. Il ne s’agit pas de résignation passive, mais d’une lucidité active, capable de transformer l’expérience en sagesse. En cessant de vouloir contrôler l’incontrôlable, l’être humain retrouve une paix profonde et durable.
Les rencontres, quant à elles, ne sont jamais le fruit du hasard. Chaque interaction porte en elle un potentiel de révélation, de guérison, parfois même de rédemption. Ce sont souvent à travers les autres que nos blessures inconscientes émergent à la lumière. Certains êtres, par leur simple présence ou par les défis qu’ils nous imposent, deviennent des miroirs puissants de nos parts cachées. Ainsi, les relations ne sont plus perçues comme des enjeux de pouvoir ou de dépendance, mais comme des opportunités d’éveil et de transformation mutuelle.
Ce chemin d’évolution requiert un choix conscient : celui de grandir, plutôt que de s’enliser dans la victimisation. Il est si facile de s’identifier aux blessures du passé, de blâmer l’extérieur pour nos douleurs internes. Pourtant, chaque difficulté peut devenir un tremplin pour se découvrir davantage. Choisir l’évolution, c’est assumer sa responsabilité personnelle dans le processus de guérison. C’est oser quitter les anciens schémas pour embrasser une version plus alignée, plus libre de soi-même.
Enfin, la conscience de notre interconnexion profonde est peut-être la clé ultime de cet éveil spirituel. En comprenant que nos pensées, nos actions et nos émotions influencent l’ensemble du tissu vivant, un sentiment d’humilité et de responsabilité émerge. L’éveil n’est pas une quête égoïste ; il est au service du collectif. Car en se transformant soi-même, on participe à la transformation du monde.
Ainsi, reconnaître l’unité, accepter la réalité, valoriser les rencontres, choisir l’évolution et ressentir l’interconnexion sont autant de voies qui mènent vers une conscience éveillée. Ce chemin n’est pas linéaire, ni exempt d’obstacles. Mais il offre, à celui ou celle qui s’y engage avec sincérité, la possibilité de goûter à une paix profonde, à une joie libre et à un amour inconditionnel.
Riad Zein
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Riad Zein
06 avr. 2025
In Discussions générales
Le tumulte du monde extérieur nous assaille constamment, mais au sein de ce brouhaha incessant, un autre dialogue se déroule, plus intime et pourtant d'une portée potentiellement infinie : notre dialogue intérieur. Cette petite voix qui commente nos actions, juge nos pensées et anticipe nos peurs est souvent perçue comme un simple monologue égocentrique. Toutefois, une perspective plus vaste suggère que cette conversation silencieuse n'est pas une boucle fermée, mais une interaction subtile et puissante avec un champ énergétique plus vaste, que l'on peut nommer l'univers. Chaque pensée, chaque mot que l'on se dit en secret, pourrait bien être une vague invisible se propageant dans l'immensité, une question silencieuse à laquelle l'univers finit par répondre.
L'idée que nos pensées vibrent et résonnent au-delà de notre conscience individuelle n'est pas nouvelle. Des traditions spirituelles ancestrales aux concepts plus contemporains de la physique quantique, l'interconnexion de toute chose est une notion récurrente. Dans ce contexte, notre dialogue intérieur cesse d'être une simple rumination personnelle pour devenir une forme de communication avec cet ensemble. Chaque pensée chargée d'émotion, qu'elle soit positive ou négative, émet une fréquence particulière. Telles des ondes se propageant, ces vibrations interagissent avec l'univers, attirant à elles des expériences en harmonie.
Ainsi, lorsque nous nous laissons submerger par des affirmations dévalorisantes telles que "je ne suis pas capable", nous ne faisons pas qu'éroder notre confiance en nous. Nous envoyons également un message à l'univers, une sorte d'invitation à nous présenter les obstacles et les raisons de notre incapacité. C'est comme si nous demandions à l'existence de nous confirmer nos propres limitations. À l'inverse, un dialogue intérieur empreint d'affirmations positives, de confiance et de gratitude agit comme un aimant. En nous répétant "je mérite, je peux, je réussis", nous alignons notre énergie interne sur la fréquence de la réussite et de l'abondance. L'univers, dans sa nature réceptive, semblerait alors orchestrer des opportunités, des rencontres et des synchronicités qui soutiennent nos affirmations.
Cette perspective confère une responsabilité immense à la manière dont nous nous parlons à nous-mêmes. Notre esprit devient un sanctuaire sacré, un espace où chaque pensée est une semence plantée dans le terreau de notre existence future. Cultiver un dialogue intérieur bienveillant, empreint d'amour et de respect envers soi-même, n'est plus un simple exercice d'amour-propre, mais une pratique fondamentale pour façonner une réalité épanouissante. Se parler comme on le ferait à un ami précieux, avec encouragement et compréhension, crée un environnement intérieur propice à la croissance et à la réalisation de notre potentiel.
En conclusion, le dialogue intérieur n'est pas un monologue isolé, mais une conversation constante avec l'univers. Chaque pensée est une prière silencieuse, chaque mot murmuré une commande subtile. En prenant conscience de la puissance créatrice de nos pensées et en choisissant délibérément des paroles positives et constructives, nous devenons les constructeurs conscients de notre propre réalité. Cultiver un dialogue intérieur éclairé et bienveillant est donc une démarche majeure pour vivre une existence alignée avec nos aspirations les plus profondes, dans la paix et la plénitude.
Riad Zein
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Riad Zein
03 avr. 2025
In News
L'amour est souvent présenté comme une force universelle et transcendante, capable de donner un sens profond à nos actions. Cette idée est particulièrement mise en lumière dans l'affirmation selon laquelle « lorsque tu crées à partir de l'amour, tu crées de la réalité et non pas du rêve. Car l'amour est la substance de Dieu. » Une analyse approfondie de cette pensée révèle non seulement la puissance intrinsèque de l'amour en tant que moteur de création, mais également sa dimension spirituelle et existentielle.
Dans un premier temps, il convient de souligner que créer à partir de l'amour confère une authenticité à ce qui est produit. Contrairement à la notion de « rêve », généralement associée à l'éphémère ou à l'irréel, une création issue de l'amour s'enracine dans une réalité palpable et significative. Cette opposition entre réalité et rêve met en évidence la profondeur et la vérité que l'amour peut insuffler à une œuvre ou à une action. L'amour, par son caractère désintéressé et sincère, donne une substance durable et une résonance particulière à ce qui est créé, établissant ainsi une connexion véritable entre le créateur et son œuvre, ainsi qu'avec ceux qui en bénéficient.
Dans un second temps, l'idée que « l'amour est la substance de Dieu » introduit une réflexion métaphysique sur la source divine de l'amour. Si l'on admet que l'amour constitue l'essence même de Dieu, alors toute création animée par cet amour se voit investie d'une dimension divine. L'amour devient ainsi non seulement une énergie créatrice, mais aussi la force vitale qui sous-tend l'existence elle-même. En ce sens, l'amour peut être perçu comme la vérité ultime, la clé de voûte de toute authenticité et de toute connexion humaine ou spirituelle.
Cette double perspective – l'amour comme moteur de création réelle et comme essence divine – invite à des implications profondes. D'abord, les créations issues de l'amour se distinguent par leur authenticité, car elles reflètent une vérité intérieure et universelle. Ensuite, elles possèdent un impact durable, ancré dans une force fondamentale qui transcende les limites du temps et de l'espace. Enfin, elles favorisent une unité et une communion, non seulement entre les êtres humains, mais également entre l'humanité et le divin.
En conclusion, cette pensée illustre que l'amour, en tant que substance créatrice et essence divine, transcende la simple idée de rêve pour engendrer une réalité profonde et durable. Créer avec amour, c'est non seulement s'inscrire dans une vérité universelle, mais aussi participer à une dynamique spirituelle qui relie le terrestre au divin. Ainsi, l'amour se révèle comme une source inépuisable de créativité, d'authenticité et d'harmonie.
Riad Zein
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Riad Zein
02 avr. 2025
In Discussions générales
S'engager dans la vie, c'est accepter pleinement ce qui se présente, sans résistance. C'est donner à la vie la permission de s'exprimer à travers soi, de devenir son instrument. Cet engagement précède tout autre engagement, qu'il soit professionnel ou relationnel, car il trouve sa source dans l'engagement premier envers soi-même.
L'engagement envers soi-même est la pierre angulaire de tout autre engagement. Cela implique une présence consciente à ses propres expériences et ressentis, une écoute profonde de son monde intérieur. Vivre totalement le moment présent permet d'être en accord avec soi-même, de ne pas se laisser perturber par les influences extérieures. Se connecter à soi-même, c'est se lancer dans un voyage intérieur, apprendre à se connaître, à accepter toutes les parts de son être, même les plus vulnérables.
Dans une relation, l'engagement se traduit par une présence totale à l'autre, une capacité à ressentir ce qu'il vit. Cette présence apporte guérison, réconfort et renforce le lien. Elle découle d'un engagement envers sa propre vérité, car seule l'authenticité attire l'authenticité.
L'intimité véritable naît de la conscience partagée des ressentis dans le présent. Elle exige une transparence totale, une absence de jugement. L'union de deux âmes, l'amour sacré, ne peut s'épanouir que dans cette nudité émotionnelle, dans cette vérité partagée.
Pour s'engager pleinement dans la vie, il est conseillé de commencer par méditer sur son corps, jusqu'à atteindre une conscience pure, sans interprétation ni résistance. À partir de là, l'âme prend le relais, guidant vers une conscience élargie de l'être. L'écoute de l'âme permet de prendre des décisions en harmonie avec soi-même, en accord avec sa vérité intérieure.
En s'engageant envers sa propre vérité, on ouvre la porte à une vie plus riche et épanouissante. L'authenticité engendre le sens, la joie, des relations profondes et la créativité. C'est un acte de courage qui mène à une vie alignée avec son essence.
En somme, l'engagement véritable est un processus d'alignement entre soi et la vie, une voie vers l'authenticité, la réalisation de soi et l'amour inaltérable.
Riad Zein
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Riad Zein
01 avr. 2025
In News
La lumière est souvent perçue comme la solution ultime aux ténèbres, et la présence humaine représente une force essentielle pour dissiper ce qui est considéré comme obscurité ou noirceur. Pourtant, une interrogation majeure demeure : comment vaincre l’ombre ? Et surtout, est-elle réellement une entité tangible ou simplement le produit de nos croyances et de notre imagination ? Ces questions nous amènent à explorer les concepts de peur, de courage et d’amour en tant que forces motrices de l’existence.
Tout d’abord, la peur constitue un obstacle majeur à la lumière et à la présence dans nos vies. En se laissant submerger par la peur, l’individu nourrit une forme d’obscurité qui, bien souvent, trouve sa source dans l’imagination. Ainsi, l’idée que l’ombre existe en tant qu’entité réelle est mise en doute : ce que nous considérons comme « mal » est-il véritable ou juste une construction mentale ? En accueillant ses peurs et en y faisant face, l’individu parvient à dissoudre ces illusions et à s’ouvrir pleinement à la vie. La neutralité et l’observation des émotions deviennent alors des outils décisifs pour libérer la lumière intérieure et se reconnecter à une réalité exempte de ténèbres.
Ensuite, l’approche du courage est déterminante. Plus l’individu fait preuve de courage, moins il sera affecté par les situations qu’il perçoit comme négatives. Le courage devient ainsi une arme nécessaire pour transformer les défis en opportunités de croissance personnelle. De fait, les situations redoutées par l’individu sont souvent attirées par ses propres peurs. Ces expériences servent alors de miroir, invitant à dissoudre ces craintes à travers une lumière intérieure qui transcende les apparences. Même des concepts aussi intimidants que la mort perdent leur emprise lorsqu’ils ne sont plus nourris par la peur ; au contraire, l’individu triomphe par sa présence et sa sérénité.
En renouant avec sa lumière et son amour, l’être humain se libère de ce que l’on pourrait appeler un « cauchemar intérieur ». À travers la conscience du moment présent, l’individu retrouve une harmonie avec son environnement et redonne à son monde toute sa splendeur. Cette transformation permet de comprendre que la réalité n’est pas faite de mal ou d’obscurité, mais bien d’amour et de lumière.
En conclusion, la lumière produite par la présence humaine est une réponse efficace contre les illusions de l’ombre. En accueillant la peur, en faisant preuve de courage et en se reconnectant à l’amour universel, l’individu peut retrouver sa puissance intérieure et révéler une réalité où le mal s’avère être une simple projection de l’esprit. C’est en prenant conscience de cette vérité que l’être humain atteint une véritable plénitude et resplendit de lumière.
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Riad Zein
30 mars 2025
In Poèmes
Dans un monde de brumes et de songes flottants,
Ombre incertaine aux reflets vacillants,
Le réel s’efface en mirage éphémère,
Tissé de nos mains, illusion sans fin.
Les luttes s’éteignent, les chaînes se brisent,
Non par combat, mais par grâce exquise.
Rêveurs d’un songe que l’on croyait dur,
Nous nous éveillons, l’âme plus pure.
Théâtre éthéré sans murs ni parois,
Ce monde n’est rien qu’un souffle sans voix.
Les masques s’effondrent, le vide s’éclaire,
Seul l’Amour demeure, éclat de lumière.
Si la souffrance enlace nos pas,
À cet univers qui ne nous retient pas,
Laissons-la fondre en l’instant naissant,
Pour que jaillisse l’Éternel présent.
Riad Zein
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Riad Zein
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