top of page
Ho'opo.png

Se libérer de la souffrance

Se libérer de la souffrance



La souffrance humaine, bien que souvent perçue comme inévitable, trouve ses racines dans des mécanismes subtils de l’esprit. Ce n’est pas tant la réalité qui nous fait souffrir, mais notre manière de nous y identifier. Voici un cheminement en sept étapes pour se libérer de cette illusion et retrouver la paix intérieure.

🎭 Prendre conscience de l’identification aux personnages

La première étape vers la libération consiste à reconnaître que nous ne sommes pas les rôles que nous jouons. Tout au long de notre vie, nous adoptons des masques : le parent, l’enfant, le professionnel, l’ami, le blessé, le fort… Ces personnages façonnent notre perception du monde et de nous-mêmes. Mais lorsque la souffrance surgit, il est opportun de prendre du recul et de se rappeler : ce n’est pas toi qui souffres, mais le personnage auquel tu t’identifies. Cette simple prise de conscience ouvre une brèche dans l’illusion.

🕰 Se recentrer sur le présent

Le mental aime voyager dans le passé ou anticiper l’avenir. Pourtant, la souffrance ne peut exister que dans ces dimensions mentales. Le présent, lui, est neutre, silencieux, paisible. En revenant à l’instant présent — à une respiration, une sensation, un regard — on découvre un espace où la souffrance n’a pas de prise. Être ici et maintenant, c’est s’offrir un refuge hors du tumulte intérieur.

✨ Reconnaître sa nature divine

Au-delà des masques et des histoires, il existe une essence immuable en chacun de nous : une conscience pure, libre, infinie. Se rappeler que notre véritable nature est divine, c’est se reconnecter à une source de paix inaltérable. Cette reconnaissance ne nie pas les émotions humaines, mais elle les replace dans un cadre plus vaste, où elles peuvent être observées sans nous engloutir.

⚖️ Adopter la neutralité

La neutralité n’est pas de l’indifférence, mais une posture intérieure d’observation. Elle consiste à ne pas se laisser happer par les jugements, les opinions ou les conflits. En entretenant cette neutralité, nous cessons d’alimenter les personnages intérieurs qui se nourrissent de drames et de dualités. Nous devenons alors témoins plutôt qu’acteurs compulsifs de nos scénarios mentaux.

🌀 Lâcher prise sur la croyance au mal

Une des racines profondes de la souffrance réside dans la croyance que le mal existe en soi. Cette vision dualiste du monde — bien contre mal, juste contre injuste — engendre peur, colère et séparation. En abandonnant cette croyance, non pas par naïveté mais par sagesse, nous cessons de projeter des ennemis extérieurs. Le monde redevient un miroir, non une menace.

🔓 Abandonner l’attachement

Lorsque la peur s’efface, l’attachement perd son emprise. Nous n’avons plus besoin de contrôler, de posséder, de retenir. Lâcher prise devient naturel. Et dans cet abandon, une immense liberté émerge : celle d’être, simplement, sans condition. La souffrance, qui se nourrissait de nos résistances, se dissout dans cette ouverture.

👑 Être le maître

Enfin, en demeurant présent et conscient, nous reprenons notre juste place : celle du maître intérieur. Les personnages, reconnus pour ce qu’ils sont — des constructions mentales — se soumettent à cette présence souveraine. L’énergie qui les animait retourne à sa source : une énergie neutre, paisible, créatrice. Nous ne sommes plus les marionnettes de nos histoires, mais les auteurs éveillés de notre expérience.


Ce cheminement n’est pas une fuite du monde, mais une réconciliation avec soi. Il invite à une transformation profonde, douce et radicale. Et si la souffrance revenait, elle ne serait plus un ennemi, mais un rappel : celui de revenir à l’essentiel, à la présence, à la vérité de l’être.

bottom of page