Discussions générales

Le chemin vers la réalité n’est pas une quête extérieure, mais un dépouillement intérieur. Il exige de renoncer au besoin d’avoir raison, car ce besoin est une illusion de contrôle qui nous enferme dans la dualité. Le jugement, quant à lui, est le voile qui déforme notre perception et nous sépare de ce qui est. Tant que nous jugeons, nous ne voyons pas ; tant que nous voulons imposer notre vérité, nous restons prisonniers de nos défenses intérieures.

Seuls la paix et le pardon — non pas comme concepts abstraits, mais comme expériences vécues — peuvent apaiser le mental subjectif. Le pardon dissout les chaînes du passé, la paix ouvre l’espace du présent. Alors, la vraie nature des choses se révèle, simple et lumineuse, au-delà des filtres de l’ego.

Nous courons, nous nous épuisons, nous nous plaignons souvent d'un manque. Nous cherchons désespérément cette chose, cette réussite ou cette paix qui nous échappe dans le monde physique. Pourtant, si nous faisons un pas de côté, nous réalisons une vérité bouleversante : nous avons déjà à notre disposition ce qui semble nous manquer dans la réalité matérielle.

Pourquoi alors ce sentiment d'incomplétude ? Pourquoi cette quête incessante ? Parce que nous sommes pris au piège de notre propre mental, de ce juge intérieur incessant. C'est lui qui génère une profonde confusion en émettant des jugements sur tout ce qui nous entoure – et sur nous-mêmes.