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Discussions générales

Public·11 membres

L'Étreinte Entravante de l'Attachement Excessif



L'attachement excessif, bien plus qu'un simple lien affectif, se révèle souvent être une entrave insidieuse à la plénitude de l'existence. Lorsqu'il s'ancre profondément en nous, qu'il cible une personne, un objet matériel ou une configuration particulière de notre vie, il peut engendrer une série d'obstacles qui obscurcissent notre chemin. Car s'attacher de manière démesurée, c'est ériger des forteresses émotionnelles autour de ce point d'ancrage, nous rendant captifs d'une emprise irrationnelle. Cette adhérence tenace freine inéluctablement notre progression, nous confinant dans un périmètre familier mais potentiellement limitant, et restreignant notre capacité à embrasser la nouveauté et la diversité des expériences que la vie offre.


De manière analogue, la quête obsessionnelle d'un objectif unique, poursuivi avec une détermination inflexible et exclusive, peut engendrer une forme de rigidité psychologique préjudiciable. En nous fixant un but précis et en mobilisant toutes nos énergies dans sa direction, nous tendons à marginaliser, voire à exclure, l'imprévu…


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detaeymo
01 jun

Merci Riad pour ce précieux éclairage 💗

Réconcilier l’Ombre pour Construire la Paix



Un Voyage Personnel et Collectif


L’adage « La paix se trouve dans la réconciliation avec l’ombre » ne relève pas d’une simple abstraction spirituelle ou psychologique : il révèle une vérité essentielle. Pour instaurer une paix véritable — en soi comme dans le monde — il nous faut reconnaître, comprendre et intégrer les parties de nous-mêmes que nous avons rejetées, oubliées ou condamnées.

 

Car il n’y a pas de paix durable sans vérité. Et il n’y a pas de vérité sans responsabilité intérieure.

 


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On argumente parfois un problème… pour éviter de le résoudre.


Quand penser remplace agir : l’autre visage de l’inaction

Il arrive que la réflexion, lorsqu’elle se prolonge indéfiniment sans déboucher sur l’action, participe à l’enracinement même du problème qu’elle tente de résoudre.

De nombreux défis, personnels ou collectifs, semblent durer bien plus que nécessaire. Ce n’est souvent pas parce qu’ils sont insurmontables, mais parce que notre manière de nous y engager les fige dans le temps. Nous analysons, décortiquons, débattons — et pendant ce temps, rien ne change. La pensée devient un refuge, parfois même une illusion de progrès.


Ce phénomène est ce que l’on pourrait appeler l’inaction intellectuelle. Nous mobilisons notre énergie pour comprendre, mais pas pour agir. Nous nous sentons productifs alors que nous stagnons. Cette rumination consomme nos ressources mentales, épuise notre motivation, et finit par transformer le problème en un objet d’étude permanent. Il devient un compagnon indésirable mais familier, dont l’absence nous mettrait presque mal…


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Une transformation de la perception du temps et de la réalité : de l’intellect au cœur


La perception humaine du temps et de la réalité est largement façonnée par l’intellect, qui découpe, catégorise, analyse. Cette approche dualiste oppose sujet et objet, bien et mal, passé et futur, soi et les autres. Elle repose sur des constructions mentales, des croyances acquises, des conditionnements culturels et personnels. Dans cette logique, la réalité est fragmentée et l’individu se perçoit comme séparé du tout, enfermé dans une linéarité temporelle où le passé détermine le présent et l’avenir est source d’angoisse ou d’espoir.


À mesure que l’on chemine intérieurement, un basculement peut s’opérer : on passe d’une compréhension mentale à une perception directe, sensorielle, intuitive – une ouverture du cœur. Ici, la réalité n’est plus perçue comme une suite d’événements contrôlables ou analysables, mais comme une expérience immédiate et vivante. Le temps cesse d’être une ligne droite pour devenir un éternel présent. Le passé et le futur perdent leur emprise, car…


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detaeymo
12 may

💗

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