Bénédiction et malédiction
- Riad Zein
- il y a 3 jours
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Les émotions qui te retiennent et t’empêchent de vivre pleinement ne t’appartiennent pas en propre : elles sont le fruit des événements passés de l’humanité, le poids des mémoires collectives.
Tu as choisi de porter une part de ce fardeau pour aider l’humanité à progresser. La confusion naît des pensées qui sous-tendent ces émotions et que tu as adoptées comme tiennes. Ces pensées sont fausses, contradictoires, et dénuées d’amour. Elles engendrent maladies, maladresses et souffrances.
Cette souffrance n’est pas la tienne : elle est collective. Elle devient personnelle lorsque tu t’y identifies. Rien ne t’appartient dans cette vie — ni le bien, ni le mal. La notion de possession relève de l’ego, une tentative illusoire de contrôler la vie. Dès l’instant où tu cherches à posséder quoi que ce soit, cela devient source de malédiction et engendre la souffrance.
En te détachant de ta maladie, en la libérant et en renonçant à l’idée même de guérison, la malédiction cessera, et la santé reviendra. Car la racine de toute maladie est une idée erronée, née du collectif, que tu as faite tienne.
Tous les soins que tu reçois ne sont qu’une pause, un temps accordé pour que tu prennes conscience et que tu renonces à cette illusion de possession. En t’attachant à une idée, tu t’attaches en même temps à une souffrance ; tu hésites à guérir par peur de perdre une pensée que tu crois faire partie de ton identité.
Renonce à défendre des idées, quelle que soit leur signification. C’est ainsi que tu pourras te détacher de la vie que tu crains de perdre à travers elles.
Tu ne peux posséder la vie, car tu es la vie. En cherchant à posséder quoi que ce soit, tu entres dans la dualité et adoptes la logique de l’ego — celle de la séparation.
Pour retrouver ton identité véritable, il te faut renoncer à tout et libérer toutes les personnes auxquelles tu es attaché. L’attachement est une forme de possession, et la possession est une séparation d’avec l’amour. Plus tu es attaché, plus l’amour te manque, et plus tu vis dans la peur et l’angoisse.
Il te sera facile de reconnaître une pensée erronée si tu restes attentif à ce que tu ressens. Dès qu’une pensée n’est pas empreinte d’amour, sache qu’elle ne t’appartient pas, car tu es, par essence, amour. Pratique alors le pardon envers ce qui te semble erroné : aime-le, pour le corriger et l’intégrer à la vie.
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