Tu dois te détacher de ta maladie, de tes douleurs, de ta souffrance, te détacher de ton corps souffrant. Tu ne prends pas assez de recul par rapport à ton expérience. Tu confonds détachement et ignorance.
Le détachement ne t'éloigne pas de ton expérience ; il te permet de la vivre pleinement sans vouloir changer quoi que ce soit. La souffrance est le résultat de ton vouloir : quand tu arrêtes de vouloir, la souffrance s'arrêtera.
Tu vis dans ce monde à travers ton corps, un outil merveilleux, une expression de ton âme. Il est parfait et éternel. Ce que tu perçois est une image déformée par le mental. Dès que le mental s'aligne à la volonté de l'âme, tu guériras. La maladie est une pensée du mental ; elle est conceptuelle, elle n'a aucune réalité.
Pour sortir du mental, tu dois l'accepter et lui permettre de s'exprimer à sa guise. Tu n'es ni le mental ni l'ego. Ce sont des expressions qui s'emparent de toi, te faisant croire que tu es ces idées. Ton esprit est confus, tu ne sais plus qui tu es. Tant que tu crois être un concept, tu en subiras les conséquences.
Tu n'es pas fragile, tu n'as aucune faiblesse. C'est avec du recul que tu prendras conscience de ton identité : un ange qui a souhaité expérimenter le non-amour afin d'augmenter sa conscience de lui-même.
Le contraste noir sur une page blanche est utile, certes, mais tu n'es pas l'encre noire, tu es le lecteur. Observe et ne t'identifie pas. Toute identification est une non-reconnaissance de soi, car c'est un acte isolé venu du mental ; c'est une croyance. Tu deviens ce que tu crois ; si tu ne crois en rien, tu es toi-même.
La non-croyance est la clé pour se libérer de l'emprise du mental et se connecter au cœur. Tout désir est le signe d'une croyance en un manque, toute aversion est le signe d'une croyance en la souffrance. Tous les deux sont conceptuels, ils n'ont rien de naturel.
Le désir de l'âme est une volonté divine qui dépasse l'entendement. C'est le processus naturel de la vie. Quand tu cèdes à la volonté divine, tu es dans un courant naturel qui est la vie même. Le conceptuel est un non-sens, une illusion qui te prive de la joie de vivre. Ne t'attarde pas trop sur cette position, elle n'est pas confortable.
La vie EST, et tu es la vie. N'accepte pas d'être moins que cela, sous peine de rester sous l'emprise d'un mental qui tourne en boucle sans vie ni but.
Comments