La peur : l’illusion qui crée nos malheurs

Tant que nous craignons la mort, la maladie ou les accidents, nous attirons inconsciemment ces expériences dans notre vie. La peur, soutenue et entretenue, agit comme un aimant qui façonne notre réalité. Elle n’est pas causée par des éléments extérieurs, mais naît en nous, nourrie par une rupture avec l’amour universel.

Cette émotion négative engendre tension, stress et angoisse, et nous enferme dans une lutte permanente. En réalité, chacun de nous crée le scénario de sa vie en temps réel, dans le présent. Reconnaître ce mécanisme ouvre la possibilité de choisir une autre voie, à chaque instant.

Deux états d’être : la peur ou la paix

La vie peut être créée à partir de deux états fondamentaux : la peur ou la paix. Lorsque nous vivons dans la peur, nous perdons le sens de la réalité et agissons de manière impulsive, croyant nous protéger d’ennemis extérieurs. Nous passons alors notre existence à courir pour nous défendre de nos propres angoisses, sans oser nous arrêter pour les examiner.

Ne pas reconnaître cette peur, c’est se condamner à vivre dans la fatalité, sous l’emprise de croyances héritées du passé. C’est oublier notre pouvoir de choix et se laisser diriger par des idées de non-amour.

L’illusion de l’effort et de la lutte

L’acharnement, l’effort et la lutte semblent être des moyens de réussir ou de s’en sortir. Pourtant, ils ne sont que des réactions émotionnelles issues d’un sentiment d’insécurité. La vie, dans son harmonie, se déploie d’elle-même. Notre rôle n’est pas de porter ce poids, mais de retrouver la conscience de soi et de nos croyances.

Lorsque cette conscience grandit, nous comprenons que beaucoup de nos idées ne sont pas vraiment les nôtres : elles proviennent d’héritages ancestraux et culturels, bâtis sur la survie et la peur. Tant que nous perpétuons ces schémas, nous recréons le monde chaotique de nos aïeux.

Se libérer pour créer un monde nouveau

Aspirez-vous à un monde d’amour et de paix ? Cela commence par une libération intérieure : reprendre son indépendance vis-à-vis de cet héritage mental et laisser aller les croyances limitantes. Cette ouverture permet d’accueillir une autre énergie, plus élevée, guidée par la paix et l’amour.

Les êtres de lumière, de l’autre côté du voile, veillent et soutiennent. Leur aide peut être sollicitée à tout moment, à condition de rester attentif pour percevoir leur énergie et leurs conseils.

Le détachement : clé de la paix intérieure

Le détachement ne signifie pas renoncer à la vie, mais se libérer d’une culture basée sur la dualité et la peur. C’est reconnaître que le savoir intellectuel, conçu comme un bouclier, ne guérit pas la peur, mais la nourrit. Lâcher prise, c’est choisir un autre état d’être : la paix, l’amour et la confiance.

En définitive, la peur n’a de pouvoir que celui que nous lui donnons. La reconnaître, l’intégrer et s’en détacher, c’est retrouver la liberté de créer une vie alignée avec notre essence véritable.

Riad Zein