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Le principe moralisateur



Les épreuves que tu traverses sont avant tout des appels à aimer. Il n’y a pas d’autre enseignement véritable. L’amour est douceur, il ne passe jamais par la violence. Ce sont l’ego et ses résistances qui rendent les leçons pénibles, mais tu n’es pas obligé de les vivre ainsi. En cessant d’y accorder une signification contraire au lâcher-prise, tu peux les traverser avec légèreté.


Quand la vie semble te faire souffrir, vois cela comme le reflet d’un refus intérieur d’aimer. Dès que tu recommences à aimer, la souffrance s’efface d’elle-même.


Les leçons de morale sont inutiles : elles reposent sur la culpabilité et le jugement. Mais tu es un être libre, né de l’amour. Tu te sens enfermé uniquement lorsque tu oublies cette origine.


Ne te laisse pas emprisonner par la honte. Ce que tu as fait sans amour n’a pas de consistance réelle : ce ne sont que des scénarios mentaux que tu as pris pour la vérité. En réalité, il est impossible de poser un acte de non-amour en dehors de cette construction imaginaire. Les fautes que tu crois avoir commises n’existent que dans l’illusion de l’ego, et le jugement ne peut exister que dans cet univers illusoire.


Sois honnête avec toi-même : accueille ce sentiment de honte sans le fuir ni le projeter sur autrui. En le reconnaissant pleinement, il se dissoudra, comme s’il n’avait jamais été là, car en vérité, il ne l’était pas.


Les émotions passagères peuvent s’effacer. Les vrais sentiments, eux, ne disparaissent jamais : ils sont paisibles, légers, empreints d’amour. L’amour est la seule vérité stable. Suis ce sentiment.


Accueille la culpabilité et la honte avec bienveillance, laisse-les se résorber à leur source. Ce ne sont que des reflets déformés par ta résistance, issus de la croyance dans une force obscure à laquelle tu as prêté ton énergie.


Lorsque tu cesseras de juger, cette force sombre s’évanouira. Elle ne peut exister que par ton accord. Le jugement, surtout moral, l’alimente. Ce principe moralisateur est une ruse de l’ego pour perpétuer son illusion en utilisant ton énergie.


Si tu veux vivre en paix, arrête de juger ce que tu perçois comme « mal ». Reconnecte-toi à ta puissance créatrice : tu as toujours le choix entre résister ou faire confiance.


Cesse de te plaindre de ta propre réalité. Aime-la, reconnais-la comme tienne. Le jugement te divise intérieurement et bloque le flux créatif de l’amour. Il éteint ta vitalité et ta joie.


Laisse le monde être ce qu’il est, même dans sa folie apparente. Accueille-le sans condamnation. Et il changera, non pas par contrainte, mais parce que tu ne lui opposeras plus de résistance. C’est en toi que commence la paix.






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