L’aube de la nouvelle vie

Tu es responsable de tout ce qui t’arrive, qu’il s’agisse d’un événement personnel ou collectif. Ne te plains pas, car en te plaignant, tu confirmes ton impuissance et tu donnes le fouet au bourreau — ce qui, consciemment du moins, n’est pas ton intention.

Quand tu te crois victime du monde, tu abandonnes ton poste de commande et tu deviens la marionnette des abuseurs.

Tu as du mal à admettre que tu possèdes le pouvoir et la capacité de transformer n’importe quelle situation de ta vie. Tu continues à croire qu’il existe des circonstances qui ne dépendent pas de toi.

Tu vis dans deux mondes à la fois : l’un est réel, l’autre fictif. L’un existe par lui-même, l’autre est nourri par tes croyances. Et lorsque tu donnes ton approbation au monde fictif, il devient ta réalité — et tu as alors l’impression de vivre un cauchemar.

Comprends que tu es, d’une certaine manière, en accord avec tout ce qui se passe dans ce monde, même si tu refuses de l’admettre. Ce refus rend plus difficile ton retour à l’autre monde.

Le non-amour ne peut se manifester dans ta vie sans ton accord. L’amour ne peut s’exprimer que par toi. Si tu aimes ce qui t’est hostile, tu le transformes en amour, et il devient ton allié.

Le choix se présente à toi à chaque instant : te plaindre ou aimer, être dans l’angoisse ou dans la paix, vivre dans le monde fictif ou dans le monde réel.

Tu remarqueras que le choix est simple, et que tes résistances ne sont pas fondées. Rester dans l’angoisse en toute conscience est une torture que tu t’infliges à cause d’un sentiment de culpabilité enfoui dans ton inconscient.

Tu as le pouvoir d’aimer tout, à chaque instant. Pourquoi ne le ferais-tu pas ? Pourquoi choisir de rester dans l’ombre, puis de te plaindre de cette même ombre ?

Le Messie, le sauveur, ne viendra jamais de l’extérieur. Il est déjà présent dans ton cœur. Il attend simplement que tu deviennes raisonnable, et que tu lui demandes de l’aide. Il est le Créateur, l’Amour éternel — ce que tu cherches depuis toujours, alors que tu crois qu’il se trouve quelque part à l’extérieur.

Admets ta réalité. Prends la décision de quitter le monde de l’ombre. Ne te plains jamais. Reprends ton pouvoir et retrouve ta liberté.

L’ombre ne peut résister à la lumière, comme la haine ne peut résister à l’amour, car ni l’une ni l’autre n’existent vraiment. Dès que tu remplaces tes pensées négatives par l’amour, la lumière jaillit, et tout ce qui est ombre ou froid se dissipe.

 La Mère Gitta : Mère de l’Humanité

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