Maîtriser son avenir
- Riad Zein
- 19 juil.
- 2 min de lecture

Toute interprétation est une défense contre la vérité, née d'une peur imaginaire. Tu interprètes une parole, une situation ou un phénomène de manière à te sentir en paix.
Alors, soit tu es dans le déni, soit tu es dans l’attaque. Soit tu es endormi, soit tu es agressif. Dans tous les cas, ces états sont subjectifs et source de stress.
La vérité ne t’importe pas vraiment : ce qui te préoccupe avant tout, c’est ta sécurité.
Lorsque tu es dans le déni, tu refuses de voir ce qui te paraît menaçant. Pourtant, si tu affrontes cette menace, elle disparaît.
Lorsque tu attaques, c’est parce que tu as l’impression qu’un danger est imminent. Tu ne vois pas que c’est ta peur elle-même qui crée ce danger.
La cause de tout problème, c’est la peur. Elle génère en toi une tension qui t’empêche d’agir de façon objective. Elle perturbe l’ensemble de ton être, au point que tu ne sais plus qui tu es.
Cette tension descend jusque dans ton corps physique, bloquant son fonctionnement naturel. Si tu ne résistes pas, la peur disparaît. Mais lorsqu’elle prend forme dans le corps, il est souvent trop tard : tu dois alors agir autrement.
Pour éviter d’en arriver là, tu dois faire baisser ta tension en revenant à la présence. Car lorsque tu attaques ou que tu es dans le déni, tu es absent à toi-même, et c’est la peur qui pilote l’ensemble de ton organisme.
Les événements futurs se forment d’abord dans le corps, avant de se manifester dans ton quotidien, car c’est l’énergie de ton corps qui donne forme à ces événements.
Si tu accueilles ton corps, si tu es présent à lui, si tu observes ses tensions avec neutralité, tu les fais diminuer sensiblement. Tu peux même les neutraliser. Ce faisant, tu effaces certains futurs événements violents.
Tu peux maîtriser ta vie en étant pleinement présent dans ton corps, en observant et en accueillant tout ce qui ne va pas en lui. Tu ne sais peut-être pas exactement ce qui se passe, mais en l’intégrant par ta présence, tu le guériras. Et ton avenir s’en trouvera amélioré.
Ne cherche pas à interpréter ton mal, car cela te conduirait dans la subjectivité — la logique de la peur. Tu ne serais alors plus présent à ton corps, et il ne pourrait pas guérir.