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La recherche du confort



Tout le monde cherche la paix, mais ceux qui sont prêts à lâcher leur confort de vie sont peu nombreux. Or, le malaise vient de cet attachement à la tranquillité. Tu ne te rends pas compte que l’inconfort est un fait intérieur, une conséquence d’un désaccord entre deux idées auxquelles tu tiens.



La paix se trouve au-delà des idées. Elles te perturbent parce que tu les retiens. C’est un désir de possession : tu veux t’approprier certaines idées pour te sentir riche et valeureux. L’idée ne peut avoir de valeur que lorsqu’elle est libre de toute détention.



Les programmes qui t’incitent à posséder pour te sentir bien te possèdent en même temps. Tu deviens leur pantin. Ce sont des idées déformées auxquelles tu crois et que tu sers aveuglément.



C’est toi qui permets à ces idées de te posséder. Dès que tu prends parti pour une idée, tu n’es plus toi-même : tu deviens l’instrument d’une machination qui te dépasse, le mouton qui va docilement à l’abattoir.



Tu peux trouver la paix au milieu de la tempête ; elle est faite des idées contradictoires. Si tu l’observes sans t’y impliquer, tu ne seras pas affecté par son agitation. Tout est à cette image dans ton monde : il y a l’agissement et toi, en tant que conscient, tu as le choix d’y participer ou de rester spectateur, le choix de t’impliquer dans le mouvement ou de garder ta paix dans l’amour neutre.



Toutes les limitations que tu subis sont le résultat d’un phénomène de possession qui bloque ta liberté d’agir. L’interprétation des mémoires du monde, de la société, de la famille ou de ta propre histoire sont des idées de possession qui t’étouffent et t’empêchent d’être toi-même.



Pour te libérer de tes bourreaux, tu dois t’en désidentifier par la neutralité. Tu les observes à l’extérieur, tu ne sais pas qu’ils sont l’expression d’une croyance intérieure et que tu as du mal à t’en défaire parce que tu ne connais pas la liberté. Tu es tellement habitué à vivre dans ta propre geôle que tu ne sais pas comment vivre autrement.



La cause de ta difficulté à te libérer est la recherche du confort : tu te plais dans ta prison, tu te sens en sécurité. Ce confort est illusoire ; tu n’es jamais en paix, mais tu l’acceptes parce que tu crains le pire. C’est l’attachement qui est en cause ; il te retient prisonnier.



Si tu renonces à ton confort, la porte de la prison s’ouvrira elle-même. Tes idées ou les avis des autres ne te retiendront plus. Tu te libéreras et tu libéreras les autres de ta tyrannie par l’intolérance. Les autres sont les représentants des idées que tu émets et dans lesquelles tu t’impliques. Ils te montrent de quelle façon tu es possédé.



Ton non-jugement te permettra de te désimpliquer des conflits intérieurs et extérieurs. Ce n’est qu’une question de temps : sois patient et tu y arriveras. Lorsque tu accepteras l’idée polarisée à laquelle tu t’identifies, elle se neutralisera, car elle ne sera plus déformée par ton énergie de peur. Alors, elle deviendra une énergie libre qui t’élèvera davantage.



Les idées, à l’origine, sont neutres. C’est toi qui les polarises par ton énergie de peur, entre désir et aversion. Tu t’accroches à elles comme si elles étaient des bouées de sauvetage ou tu les repousses comme si elles étaient un danger imminent.



Accepte l’idée comme un message venu du Ciel, car c’est le cas. En l’accueillant pleinement, elle dévoilera son sens profond. C’est toujours un message de paix et de bonheur, un cadeau inestimable de la vie. Ne le refuse pas si tu veux être dans la béatitude.





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