Tu demandes la paix et elle t’est accordée, mais tu ne la sens pas parce que tu es dans une bulle artificielle, une matrice conçue par le mental qui réduit tes facultés au minimum. C’est toi qui as choisi de rester dans cette sphère, personne ne t’a obligé.
Tu vis dans un espace de séparation et de manque que tu as choisi librement puis tu as caché ce choix à toi-même. Tu fais semblant d’être séparé de la vie, en vérité, tu ne peux pas. La séparation réelle est impossible, ce n’est qu’une supposition.
Tu as besoin de remettre en question toutes tes croyances sans exception, elles sont derrière chaque malaise que tu éprouves. La première croyance que tu dois défaire est celle qui te dit que tu ne peux pas vivre sans elles, qu’il est impossible de vivre avec zéro croyance.
Tant que tu opères à partir du mental, tu es forcément dans une croyance, car son système est basé sur la supposition que tu es séparé de la vie, il n’est pas dans la certitude, il puise sa connaissance dans l’imagination.
Tu ne peux jamais trouver la paix à partir d’une croyance, un élément de la vie te manquera toujours et tu vivras dans une frustration permanente. Il n’y a jamais de doute ou d’incertitude dans la vie, quand tu es hésitant, sache que tu agis à partir d’une mémoire qui est une croyance.
À quoi bon s’attacher à une croyance, à défendre une cause ou à chercher à tout prix à avoir raison ? Ce qui est vrai n’a pas besoin d’être prouvé, défendu ou soutenu, il s’affirme par sa présence. Sois authentique et la lutte s’arrêtera.
Être vrai, c'est vivre sans croyance, n’oublie pas que ce qui te paraît difficile fait partie de ces croyances. Les obstacles que tu rencontres sont les reflets des croyances dans ton esprit, pas dans l’esprit de quelqu’un d’autre.
À mesure que tu effaces tes croyances par l’accueil et le pardon, ta vie deviendra de plus en plus fluide et synchrone. Ta lutte te paraîtra de moins en moins utile et ton attachement s'affaiblira jusqu’au relâchement complet, tu seras face à une nouvelle vie, claire, certaine et joyeuse. Tu prendras conscience que la paix ne t’avait jamais quitté.
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