Le choix du mental

Tu dois prendre conscience de l’irréalité de ton monde avant de chercher à t’éveiller, sinon tu emprunteras simplement le chemin d’un nouveau rêve.

Le paradoxe, c’est que tu ne peux prendre conscience de ton rêve qu’en t’éveillant. Tant que tes décisions sont prises par le mental, tu es encore dans le rêve.

Tant que tu crois devoir faire quelque chose pour t’éveiller, tu es encore dans le rêve. L’éveil est un phénomène spontané, déclenché par un choix en dehors du mental. C’est un choix libre, qui vient de toi.

Le choix issu du mental ne t’appartient pas. Croire qu’il est tien te maintient dans le rêve. Le mental prend ses décisions selon une logique fondée sur des données erronées : il pense que tu es en manque et qu’il faut combler ce vide.

Tu vis selon cette logique, c’est pourquoi tu demeures dans le rêve. Le mental est incapable de te dire qui tu es, car il ne le sait pas. Il ne connaît pas le monde réel, c’est à toi de le lui révéler.

Lorsque tu constates que tu es malheureux ou heureux, triste ou joyeux, en paix ou angoissé, tu es dans le présent. Mais dès que tu cherches une raison, tu replonges dans le rêve.

Si tu restes dans le présent, sans chercher à comprendre, tu te réintègres à la vie, et tous ces sentiments douloureux et négatifs disparaîtront. Il ne restera que la réalité pure : la paix et la joie de l’Amour.

Tu comprendras alors que tu avais simplement oublié que tu es déjà éveillé, et qu’il est insensé de donner foi à une pensée fondée sur le non-amour, qui ne peut exprimer la réalité.

L’Amour est la seule réalité. C’est ta véritable nature. Pourquoi es-tu encore dans le déni ? Pourquoi refuses-tu de te laisser aller à tes ressentis, jusqu’à atteindre l’extase de l’Amour ?

Ne vois-tu pas que tous ces ressentis dits négatifs sont le fruit de ton déni ? Que dès que tu lâches la résistance, ils se transforment en joie de vivre ?

Tu es ton propre bourreau. Tu te fais souffrir en résistant à la vie. Tu dois prendre conscience que tu peux mettre fin à ton malheur à tout instant. Dès que tu dis "assez", tout ce qui est faux disparaît. Cette décision viendra de l’âme, non du mental.

Il n’y a rien de louable dans la souffrance ni dans la douleur. Tu n’as pas besoin de souffrir pour comprendre la vie. La souffrance n’est pas nécessaire : ce n’est qu’une croyance issue du non-amour.

L’Amour ne connaît ni souffrance, ni sacrifice. Il ne connaît ni lutte, ni effort, ni devoir, ni obligation. Tout cela appartient au monde du rêve, aux croyances fondées sur le manque et la séparation.

La Mère Gitta : Mère de l’Humanité

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